Cancer du sein avancé : les promesses d’une nouvelle association

23 novembre 2009

Chaque année en France, 11 000 femmes meurent encore d’un cancer du sein et 50 000 nouveaux cas sont déclarés. Malgré des résultats spectaculaires au niveau thérapeutique depuis les années 90 cette maladie reste la principale cause de mortalité par cancer chez la femme.

Des avancées thérapeutiques significatives continuent pourtant de se faire jour. C’est ce que montrent par exemple, les résultats d’une étude de phase II conduite à Barcelone en Espagne, et basée sur l’association de deux anticancéreux par voie orale. Chez 229 patientes atteintes d’un cancer du sein localement avancé ou métastatique, l’équipe du Pr Jose Baselga à l’Institut du cancer de Vall d’Hebron, aévalué le sorafénib (Nexavar®) –déjà reconnu dans le traitement des cancers du rein et du foie- en association avec la capécitabine (Xeloda®).

Réalisé en double aveugle et contre placebo, ce travail montre que cette association pourrait constituer une option thérapeutique de choix. « Nos résultats (en etrmes d’amélioration de la survie) sont un signal positif quant au potentiel de cette association », explique le Pr Baselga. La tolérance a été conforme aux attentes, et aucune toxicité nouvelle ou inattendue n’est apparue ». Encore un peu de patience toutefois. Le duo doit être évalué désormais , sur de plus larges cohortes avant d’envisager un recours à grande échelle.

  • Source : Communiqué Onyx Pharmaceuticals / Bayer Healthcare, octobre 2009

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