Ces caresses qui nous font du bien

11 mars 2014

La peau, voilà un organe pas comme les autres. Elle est en effet le siège d’un de nos sens les plus aiguisés, le toucher. Les caresses offrent de délicieuses sensations de bien-être et d’échanges. Mais d’où vient ce plaisir intense ?

Comme le révèle le Dr Gérard Leleu dans son nouveau traité des caresses, « la peau est l’organe le plus riche en récepteurs sensitifs : selon la zone, elle en contient de 5 à 135 par centimètre carré, ce qui donne, pour l’ensemble du corps, un total de 1 500 000 capteurs ». C’est dire si les possibilités de caresses sont nombreuses ! En réalité tous ne réagissent pas de la même manière. Les uns sont sensibles aux contacts, d’autres au chaud et au froid, ou encore à la pression, à la douleur. Bien entendu certains capteurs sont plus spécialisés dans « la volupté sexuelle ».

Quand l’un de ces capteurs est stimulé, il engendre un influx nerveux, électrique, qui, via les nerfs et la moelle, aboutit dans une zone du cerveau : le cortex pariétal, lequel va identifier la stimulation. « D’autres zones cérébrales reçoivent également l’information, la zone limbique qui donne à l’information sa coloration affective », explique Gérard Leleu. Il y a également la zone hypothalamique qui loge l’instinct sexuel, et où se déclenche le désir.

Au total, ce sont 500 000 fibres nerveuses qui partent de la peau vers la moelle et le cerveau. Pour le Dr Leleu, « bien entendu, c’est la peau des mains, et principalement celle de sa face antérieure, qui est la plus sensible de tout le corps. Sa sensibilité est extraordinaire. Elle décèle des poids de deux milligrammes ». Autre partie extrêmement sensible, les lèvres… Un revêtement plus fin, plus vascularisé et plus humide.

  • Source : Le nouveau traité des caresses du Dr Gérard Leleu, Editions Flammarion

  • Ecrit par : Emmanuel Ducreuzet – Edité par : Dominique Salomon

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