Cœur et tabac : pas d’âge pour arrêter…

17 janvier 2013

Quand le tabac pèse sur le cœur…

Les XXIIIè Journées européennes de la Société française de Cardiologie qui se déroulent actuellement à Paris, ont une nouvelle fois mis en vedette l’impact du tabagisme sur les vaisseaux et le cœur. Responsable chaque année de 40% des décès d’origine cardiovasculaire en France, le tabac mérite pleinement il est vrai, son statut de tête de turc des cardiologues…

Chaque année dans l’Hexagone, il est à l’origine de 73 000 morts, soit plus d’un décès sur dix. Selon la Société française de Cardiologie (SFC), « le tabagisme est un facteur de risque essentiel et très souvent isolé, des infarctus du myocarde des sujets les plus jeunes. Il représente également la première cause de décès prématuré et de décès cardiovasculaire évitable ».

Si la responsabilité du tabac diminue avec l’âge, c’est parce que ses effets sont dilués par l’existence d’autres facteurs de risque. Pourtant, la SFC insiste sur la persistance du risque spécifique au tabac. Et ceci dans toutes les tranches d’âge. Ainsi par rapport aux non-fumeurs, le risque de décès est-il augmenté de 83% chez les fumeurs de plus de 60 ans et de 6% chez les plus de 80 ans.

C’est pourquoi la SFC insiste sur le fait qu’il n y a pas d’âge pour arrêter de fumer. « De récentes études portant sur les plus de 60 ans confirment que le sevrage tabagique reste largement bénéfique ». « Ainsi, les sujets arrêtant de fumer à 60 ans ont une réduction relative du risque de décès de 27% ». Ce bénéfice est avéré pour toutes les tranches d’âge, 27% pour les 70-79 ans, et 24% pour les plus de 80 ans !

Ecrit par : Emmanuel Ducreuzet – Edité par : Marc Gombeaud

  • Source : XXIIIè Journées européennes de la Société française de Cardiologie, 16-19 janvier 2013

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