Contre le paludisme, se protéger des piqûres

14 novembre 2012

« Aucun moyen préventif n’assure à lui seul une protection totale contre le paludisme », explique le Dr Sophie Matheron, du service des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital Bichat (Paris). C’est pourquoi en plus du traitement de chimioprophylaxie, vous devrez rester vigilant, particulièrement à la tombée de la nuit lorsque les anophèles femelles, les vecteurs de la maladie- sont les plus actifs.

Le soir, portez toujours des vêtements clairs et couvrants et utilisez une lotion anti-moustiques. Devant les portes et les fenêtres, placez des rideaux, ainsi que des moustiquaires au-dessus des lits. Vous devrez également imprégner les voiles, rideaux et écrans de protection avec un insecticide adapté, conseillé par un professionnel de santé. Dehors le soir et la nuit, ou devant une fenêtre ouverte, faites brûler du « charbon à moustique » ou des spirales anti-moustiques. Enfin une dernière astuce une trentaine de minutes avant d’aller dormir, vaporisez des insecticides dans les pièces de séjour et les chambres à coucher,

Le Dr Matheron insiste : « toute fièvre au retour d’un pays tropical où existe le paludisme doit alerter et amener à consulter son médecin, sans attendre. La maladie peut très rapidement devenir grave, voire mortelle en l’absence de traitement précoce. » Les symptômes apparaissent généralement 10 à 15 jours après la piqûre infectante. Il s’agit le plus souvent d’épisodes fébriles caractérisés par une fièvre donc, des maux de tête, des frissons et des vomissements.

  • Source : Interview du Dr Sophie Matheron, 11 octobre 2012 – OMS, Aide-Mémoire n°94, le paludisme, avril 2012 – Institut Pasteur, Recommandations générales sur le paludisme, site consulté le 15 octobre 2012

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