Pas de tatouage au henné noir

14 août 2017

Les tatouages au henné ont le grand intérêt d’être éphémères. D’où leur succès quand ils sont proposés à la plage ou sur les marchés. Seulement voilà, certains provoquent des allergies qui durent toute la vie. La prudence est donc de mise. 

Avant de craquer pour un tatouage au henné, assurez-vous de l’origine du produit utilisé. Seul le henné traditionnel, reconnaissable à sa teinte brune-orangée, est sans danger pour l’épiderme. Ne vous laissez pas séduire par le henné noir, même s’il comporte la mention « naturel ». Certes, ces tatouages durent un peu plus longtemps, mais cette meilleure tenue s’explique par l’ajout illégal de paraphénylènediamine (PPD), une substance potentiellement allergisante. Chaque été, les dermatologues signalent de nombreux cas d’eczéma de contact consécutifs à un tatouage au henné noir.

« Les cas d’eczéma rencontrés peuvent entraîner des réactions violentes, nécessitant parfois une intervention médicale urgente voire une hospitalisation », », met en garde l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). « Ils peuvent être limités à la zone tatouée ou s’étendre à la zone avoisinante voire à tout le corps. Ces réactions peuvent également conduire à une polysensibilisation, notamment à des caoutchoucs, des colorants vestimentaires et à des teintures capillaires ».

Oui à la fantaisie zéro risque 

Pour vous faire faire un tatouage au henné traditionnel, renseignez-vous auprès des salons d’esthétique et des esthéticiennes indépendantes de votre ville. Autre option pour arborer de jolis tatouages éphémères le temps d’un été, pensez aux décalcomanies nouvelle génération. Ce sont de vrais petits bijoux de peau.

Notre sélection : Bernard Forever ; Sioou ; Mon petit plus ; DCER.

A noter : les réactions allergiques peuvent se manifester plusieurs jours voire plusieurs semaines après un tatouage au henné. Elles doivent être signalées à un médecin.

  • Source : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé consulté le 31 juillet 2017

  • Ecrit par : Aurélia Dubuc – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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