Epilation et ados : le dermato comme allié

25 mai 2012

Votre fille est-elle trop jeune pour se faire épiler ? Cette question, vous vous la posez depuis qu’elle se plaint d’une pilosité naissante. Et si le dermatologue vous apportait des réponses ? Car outre les complexes qu’ils engendrent, les poils peuvent être révélateurs de certains dérèglements hormonaux.

Il convient de ne pas commencer les épilations trop jeune » prévient le Dr Catherine Gaucher, dermatologue à Paris. « En effet, la peau des enfants ou des jeunes adolescentes est plus fine et donc plus facilement irritable. Sauf si bien entendu, une pilosité pré-pubère provoque un handicap psychologique ».

Y a-t-il un âge minimum requis ?

« Chaque jeune fille est unique » poursuit notre spécialiste. « Il n’y a donc pas d’âge pré-requis pour se faire épiler. En moyenne, vers 14 ou 15 ans une ado connaît son stade pileux définitif. Elle pourra donc commencer à s’épiler. En fait, une consultation auprès d’un dermatologue permettra d’obtenir toutes les réponses ».

Cet avis est partagé par le Dr Marie-Pascale Bouyx, qui exerce à Angers. « Il est très important que ces jeunes filles viennent nous voir accompagnées de leur maman. C’est elle qui doit amener l’adolescente à consulter ». Les raisons de vouloir s’épiler sont nombreuses : les poils en eux-mêmes bien sûr, mais aussi les complexes qu’ils engendrent. Le dermato est aussi là pour rassurer. Enfin au cours de cette consultation, il peut également être amené à suspecter un éventuel trouble endocrinien.

Quelle technique utiliser ?

« Tout dépend du type de peau et de poil » explique le Dr Gaucher. « S’il ne s’agit que d’un petit duvet, pas besoin d’épiler. Une simple décoloration suffit. Ensuite, la jeune fille a le choix entre la cire et le laser. Et le rasoir ? « Quelle que soit la situation, il est déconseillé car il favorise la repousse ».

Quant à l’épilation au laser, « elle est moins traumatisante que l’épilation à la cire » complète Marie-Pascale Bouyx. « Il est toutefois préférable de ne recourir à cette technique qu’après la puberté, lorsque le poil est mature. Elle peut être envisagée plus tôt toutefois, si la pilosité est vraiment importante. Cependant, l’effet du laser risque d’être moins prolongé du fait des poussées hormonales ».

A la maison ou chez l’esthéticienne ?

« Il vaut mieux faire appel à une professionnelle » conclut le Dr Gaucher. « Et cela pour des raisons simples. Cela vous assure un bon résultat et une bonne maîtrise technique“.

  • Source : Interview du Dr Catherine Gaucher, 11 mai 2012 - Interview du Dr Marie-Pascale Bouyx, 13 mai 2012.

Aller à la barre d’outils