Fièvre : le bon thermomètre pédiatrique

09 avril 2013

La fièvre est définie par une élévation de la température centrale au-dessus de 38°C. ©Phovoir

Le thermomètre est un « incontournable » de votre équipement de puériculture. Depuis l’interdiction des appareils au mercure à la fin des années 90, de nombreux modèles sont proposés. Petit tour d’horizon, du classique « électronique » au thermomètre… à distance.

Le thermomètre électronique est le plus commun. Il permet le plus souvent une prise de température anale –la plus précise- buccale ou axillaire, c’est-à-dire au niveau de l’aisselle. Dans ces deux derniers cas, il faut bien souvent ajouter entre 0,5°C et 1°C selon les modèles, pour se rapprocher de la température corporelle centrale. Quant aux prix, ils varient de 5 à 20 euros voire davantage.

Le thermomètre auriculaire : grâce à un système infrarouge, il mesure la température émise par la membrane tympanique. Pour éviter les erreurs, il exige toutefois un geste précis. Comme le fait de tirer doucement le pavillon de l’enfant vers l’arrière. Point positif : la température s’affiche en un temps record, généralement moins de 5 secondes. Les prix oscillent selon les modèles, entre 10 et 50 euros.

Le thermomètre frontal : il s’agit le plus souvent d’une bandelette à cristaux liquides. Posé sur le front, il indique une température… approximative. Il faut bien souvent ajouter 2°C à 3°C pour se rapprocher de la réalité. A utiliser avec discernement ou en complément d’autres appareils, plus précis. Comptez tout de même 30 à 40 euros…

Le thermomètre à distance : grâce à un faisceau infrarouge, il prend la température sans même qu’un contact physique soit nécessaire. Il suffit de le pointer à une dizaine de centimètres du front ou du corps de l’enfant. Les résultats sont annoncés comme fiables… par les fabricants. L’intérêt réside surtout dans sa praticité. Lorsque Bébé dort, plus besoin de le réveiller. Pour les derniers modèles intégrant un code couleur en fonction de la température, il vous faudra débourser une soixantaine d’euros.

Pour tout connaître de ces différents systèmes, interrogez votre  pharmacien. Et rappelons enfin que les professionnels de santé parlent de « fièvre » à partir (seulement) d’une température supérieure à 38°C. « Ce n’est qu’à partir de 38,5°C qu’il est éventuellement utile d’entreprendre un traitement », ajoute même l’Agence nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé (ANSM). En fonction des symptômes, n’hésitez surtout pas à solliciter l’avis d’un médecin ou d’un pharmacien.

Ecrit par : David Picot – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

  • Source : Société canadienne de Pédiatrie, consultée le 8 avril 2013 – ANSM, consultée le 8 avril 2013

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