Je ne me souviens jamais de mes rêves !

14 février 2014

Des chercheurs français viennent de découvrir pourquoi certains d’entre nous se souviennent de leurs rêves et d’autres non. Au cours de leur sommeil, les premiers présenteraient une activité cérébrale plus intense. Explications.

L’équipe de Perrine Ruby, chargée de recherche à l’INSERM a mesuré à l’aide d’un scanner TEP l’activité cérébrale spontanée à l’éveil et pendant le sommeil chez 41 dormeurs volontaires. Ces derniers ont été classés en deux groupes : 21 « grands rêveurs » se souvenant de leur rêve en moyenne 5,2 fois par semaine et 20 « petits rêveurs » rapportant en moyenne 2 rêves par semaine.

Les résultats révèlent que les premiers présentent une activité cérébrale spontanée plus forte pendant leur sommeil. Très précisément pour les initiés, au niveau du cortex préfrontal médian et de la jonction temporo-pariétale. Cette zone est connue pour gérer le traitement de l’information. Le neuropsychologue sud-africain, Mark Solms avait remarqué dans de précédents travaux que des lésions au niveau de ces deux zones étaient associées à des souvenirs moins prégnants.

Autre constat, les « grands rêveurs » comptabilisent deux fois plus de phases de réveil pendant le sommeil. Leur cerveau étant bien plus réactif aux stimuli de l’environnement. « Ces résultats montrent que les grands et petits rêveurs se différencient en terme de mémorisation du rêve ».

  • Source : INSERM, CNRS, Université Claude Bernard Lyon 1, Neuropsychopharmacology, 12 février 2014

  • Ecrit par : Emmanuel Ducreuzet – Edité par : David Picot

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