L’hiver, nourrissez vos ongles et vos cheveux

02 février 2012

Nos ongles et nos cheveux sont intimement liés. Les uns comme les autres en effet, sont constitués de kératine, une protéine qui constitue également la base de l’épiderme. Ils sont donc exposés aux mêmes agresseurs extérieurs, et particulièrement ceux – comme le froid, l’humidité, le vent et le manque d’ensoleillement – qui sévissent en hiver. Comment les protéger ? Suivons les conseils du Dr Catherine Oliveres-Ghouti, dermatologue à Paris.

« Comme tous les mammifères, l’Homme opère une mue à la période automnale. Nous perdons ainsi jusqu’à 100 cheveux par jour ! », nous explique-t-elle. Cette chute saisonnière est souvent accompagnée d’autres problèmes : les ongles deviennent secs, cassants ou mous. Ils sont plus vulnérables au froid, mais aussi à la chaleur sèche des habitations ».

Composés de kératine, nos ongles et nos cheveux ont besoin d’être « nourris » pour rester en pleine santé. Alors prêtez une attention particulière au contenu de votre assiette pour éviter les carences, en fer notamment. Au menu donc, des repas équilibrés et vitaminés à base de poisson ou de viande, de fruits, de légumes, de légumineuses.… Nous vous en proposons régulièrement – recettes à l’appui – dans Ma cuisine, ma santé, la nouvelle rubrique disponible sur destinationsante.com. Essayez-les donc !

« En matière de traitements, nous recommandons à nos patients de la vitamine B et des acides aminés comme la cystine B6, très efficaces en cures de 2 à 3 mois au moment de l’hiver. Ces produits ne sont pas pris en charge par l’Assurance-maladie » parce qu’en fait, ils relèvent davantage aujourd’hui du conseil pharmaceutique que de la prescription. Ce n’est pas une raison pour ne pas avoir le réflexe « générique » en optant par exemple, pour la cystine/vitamine B6.

Si vous avez des questions, posez-les à votre pharmacien. Il vous conseillera. Et comme nous venons de le voir il vous faudra faire preuve de patience, car le traitement par cystine B6 doit être poursuivi au moins 3 mois. C’est d’ailleurs logique : « les cheveux qui tombent aujourd’hui sont morts depuis 6 semaines. Un mois et demi, c’est donc le temps nécessaire pour constater une interruption de la chute ». Et si vous constatez que vos cheveux tombent en abondance, par exemple après un simple passage de la main sur la tête, parlez-en à votre médecin.

  • Source : Interview du Dr Catherine Oliveres-Ghouti, dermatologue, décembre 2011

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