La dette de sommeil se paie à long terme

02 décembre 2011

Somnolence diurne, troubles de la vigilance avec augmentation du risque de chutes ou d’accidents de la voie publique… les conséquences d’un manque de sommeil ne sont pas seulement visibles à court terme. Augmentation du risque de maladies cardiovasculaires, troubles du métabolisme, dépression… l’organisme souffre aussi à plus longue échéance.

Plusieurs travaux ont également révélé que le manque de sommeil et la somnolence diurne élevaient le risque de maladies cardiovasculaires. Au même titre d’ailleurs qu’une mauvaise qualité de sommeil due notamment à des affections comme le syndrome d’apnées du sommeil (SAS) ou le syndrome des jambes sans repos.

Certains troubles du métabolisme comme le diabète, ont aussi été mis en évidence chez les petits dormeurs. Une étude publiée en septembre 2010 dans le JAMA (Journal of the American Medical Association) faisait ainsi état d’une augmentation du risque d’obésité… chez les nourrissons qui faisaient de petites nuits.

La privation de sommeil peut enfin augmenter le risque de dépression. En juin 2011, des chercheurs américains (Dallas) ont en effet montré que les hommes – et seulement les hommes – qui dormaient moins de 6 heures par nuit ou plus de 9 heures étaient davantage concernés par la dépression que ceux qui faisaient des nuits moyennes de 6 à 9 heures.

  • Source : Interview du Pr Yves Dauvilliers (CHU Montpellier), 6 septembre 2011 - 25th Anniversary Meeting of the Associated Professional Sleep Societies, 14 juin 2011 - JAMA, 6 septembre 2010

Aller à la barre d’outils