Les médicaments sans risque pendant la grossesse

18 septembre 2017

Enceinte, il faut redoubler de précautions avant de s’automédiquer. Car même si le placenta a une fonction de filtre protecteur, il peut laisser passer des molécules potentiellement dangereuses pour le fœtus. Ce qu’il faut savoir pour se soigner en toute sécurité.

Thalimolide, diéthylstilboestrol (Distilbène®), Valproate (Dépakine®)… Ces dernières décennies, plusieurs scandales sanitaires ont mis en évidence les effets tératogènes, c’est-à-dire susceptibles de provoquer des malformations congénitales, de certaines molécules. Ces épisodes dramatiques rappellent à quel point la prudence est de mise avant de prendre un médicament pendant la grossesse.

S’agissant des médicaments disponibles sans ordonnance, demandez systématiquement l’avis d’un médecin ou d’un pharmacien. Ou, à défaut, consultez au minimum le site du Centre de Référence sur les Agents Tératogènes.

Si vous êtes médiquée pour une pathologie chronique, il ne s’agit évidemment pas de suspendre votre traitement le jour où vous apprenez votre grossesse. Cette décision pourrait avoir des conséquences majeures pour vous et/ou votre futur enfant. Mais informez-en immédiatement votre médecin afin qu’il adapte votre traitement. Dans l’idéal, il faudrait même faire un point avec lui avant d’arrêter votre contraception.

Une armoire à pharmacie sans danger 

Contre les légers maux de tête ou de dos : du paracétamol. L’ibuprofène et l’aspirine sont formellement contre-indiqués. Si le paracétamol ne suffit pas à soulager la douleur, consultez. Il peut aussi être utilisé pour faire baisser la température. Mais attention, toute fièvre durant la grossesse nécessite un avis médical.

  • Contre les reflux : du Gaviscon®, du Maalox®.
  • Contre la constipation : du Normacol®, du Spagulax®, du Psylia®.
  • Contre les allergies : du Zyrtec®, du Virlix®, de la Clarityne®, de l’Aerius®.
  • Contre les nausées et les vomissements : du Donormyl®, du Primpéran®.
  • Contre les hémorroïdes : une pommade comme Titanoréine® lidocaïne, Tronothane®, Rectoquotane®.
  • Contre les jambes lourdes et les hémorroïdes : du Daflon®, du Diovenor®, du Cyclo3®, du Veinamitol®.
  • Source : Site du Centre de Référence sur les Agents Tératogènes consulté le 17 septembre 2017

  • Ecrit par : Aurélia Dubuc – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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