Mission, hydratation…

Est-ce que nous nous hydratons suffisamment et après tout, est-ce vraiment important ? En fait, les données manquent aujourd’hui dans ce domaine. Nous savons à peu près, ce que boivent les Français et en quelles quantités. Mais quelles sont les conséquences d’un défaut d’hydratation sur la santé, les performances sportives, voire intellectuelles ? Créé il y a tout juste un an, l’Institut Européen de l’Hydratation (EHI) recherche justement des éléments de réponse à ces questions.

Sa mission : améliorer les connaissances et la compréhension des effets de l’hydratation sur la santé, le bien-être et la performance. Son Directeur, la Britannique Dr Jane Holdsworth, veut en faire « une référence en matière d’information et de recherches scientifiques sur l’hydratation en Europe ».

Soutenu par la Fondation Espagnole pour la Recherche en Nutrition, par la Fondation Italienne de Nutrition, l’Université de Las Palmas de Gran Canaria et par un partenaire industriel, The Coca-Cola Company, l’EHI soutient les travaux de recherche de scientifiques européens. Pour Patrick Ritz, membre de son Conseil Scientifique, « l’objectif est de disposer d’une ressource de savoirs, et de la rendre disponible au plus grand nombre. »

Un an après sa création, l’Institut a lancé un appel à candidatures pour des bourses étudiantes, et financé sept mémoires de fin d’étude dans trois pays. Il a également contribué au financement de deux études visant à compléter les données existantes. « L’une porte sur les meilleurs outils pour évaluer l’hydratation chez l’Homme. L’autre s’intéresse aux effets de la déshydratation sur les performances cognitives. » Atteindre un bon niveau de consommation hydrique, ce n’est pas difficile. « Il importe surtout d’être bien informé sur les besoins et les risques pour chacun ». Pour en savoir davantage et prendre connaissance des nombreux travaux réalisés sur le thème de l’hydratation, consultez le site www.europeanhydrationinstitute.org.

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  Source : Entretiens de Bichat, 30 septembre 2011 – Interview de Patrick Ritz, 11 octobre 2011