Mort inattendue du nourrisson : la prévention par l’éducation

11 septembre 2017

Des programmes d’éducation adressés aux parents via des textos ou des e-mails permettent d’améliorer les techniques de couchage des nourrissons. Une expérience menée aux Etats-Unis donne de très bons résultats.

Des scientifiques de l’Université de Virginie ont comparé l’efficacité de deux programmes d’éducation destinés à sensibiliser les parents au risque de mort subite du nourrisson lié aux techniques de couchage. Le premier consistait en des conseils délivrés à la maternité suite à l’accouchement. Quant au second, il reposait sur l’envoi de textos et de vidéos décrivant précisément la meilleure méthode de couchage des nourrissons. Sans surprise, c’est la seconde option qui a permis aux parents d’adhérer au plus près des recommandations. Rappelons qu’en la matière, les conseils sont assez simples à suivre : coucher le bébé sur le dos et proscrire le co-sleeping.

A noter : Chaque année en France, 400 à 500 enfants décèdent de mort subite. C’est la première cause de décès chez les enfants de moins de un an. La mort subite du nourrisson a suivi une évolution épidémiologique marquée par une forte croissance dans les années 1970 et le début des années 1980, puis une décroissance importante. Cette baisse est liée à l’impact des campagnes en faveur d’un couchage sur le dos menées dans les années 1990 suite à l’identification du facteur de risque majeur représenté par le couchage ventral. Sur le ventre, le bébé peut être rapidement gêné par le matelas et manquer d’air.

  • Source : Journal of the American Medical Association, 7 août 2017

  • Ecrit par : Emmanuel Ducreuzet – Edité par : Dominique Salomon

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