Pilule et fuseaux horaires : gérez le casse-tête

26 juillet 2011

Si vous prenez vos vacances à l’étranger, il y a de fortes chances que vous ayez à subir un décalage horaire, dès lors que vous ne seres pas partie vers le sud. Comment gérer par exemple la prise de votre contraception orale ? Pour des vacances sereines, prenez donc les conseils du Dr Sophie Jonard, (Lille)…

Vous partez vers l’Est avec moins de 12 heures de décalage horaire? C’est le cas de figure le plus simple. Ne changez rien à vos habitudes nous explique cette gynécologue au CHRU de Lille. « Quelle que soit votre pilule contraceptive, oestroprogestative ou microprogestative, vous pourrez continuer à la prendre à la même heure qu’en France ».

En clair, si vous la prenez à 20h dans l’Hexagone, vous pouvez la prendre à 20h, heure locale.

Si vous partez vers l’Ouest en revanche, les choses se corsent. Si votre décalage horaire est toujours inférieur à 12 heures, n’oubliez pas que « si vous prenez une pilule oestroprogestative, la tolérance pour un oubli est justement de 12 heures » explique Sophie Jonard. « Conservez donc votre prise toutes les 24 heures en vous adaptant à l’heure locale ».

Vous avez l’habitude de prendre votre pilule à 20h ? Si vous partez à New York dont le décalage horaire est de moins 6 heures en été, vous prendrez votre contraceptif à 14h locales.

Si en revanche votre pilule est microprogestative, elle ne tolère que 3 heures d’oubli. Dans ce cas, prenez une pilule à votre arrivée sur place. Ensuite, vous pourrez poursuivre à l’heure que vous vous serez fixée.

Et si vous partez à plus de 12 heures de décalage horaire ? Ce sera le cas par exemple, si vous vous rendez en Nouvelle Zélande ou Alaska, avec un vol de… très longue durée. Dans ce cas, conservez votre boîte de pilules en cabine. Prenez votre comprimé à son heure habituelle, en vol. A votre arrivée seulement, vous adapterez la prise à l’heure locale.

Pour en savoir plus et surtout pour gérer les cas particuliers, n’hésitez pas à interroger votre gynécologue ou votre médecin traitant.

  • Source : Interview du Dr Sophie Jonard, 21 juillet 2011

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