Pour les prémas, une Maman kangourou…

29 mai 2012

La méthode de la « mère kangourou » consiste pour une jeune maman – ou un jeune papa ! – à porter son enfant sur le ventre, avec un contact peau contre peau. Particulièrement pour les enfants prématurés, cette technique est préconisée par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Elle contribue en effet à la bonne santé et au bien-être des nourrissons, et en particulier des nouveau-nés prématurés. L’OMS vient de publier à ce propos, une brochure d’explications très instructive.

La technique est facile à mettre en œuvre. Comme le document l’explique bien, schéma à l’appui, elle permet d’apporter à l’enfant toute la chaleur dont il a grand besoin. C’est particulièrement précieux dans les pays défavorisés, qui ne disposent pas toujours de couveuses. Son efficacité pourtant, ne s’arrête pas à la protection thermique apportée à l’enfant. La technique du kangourou s’est aussi avérée efficace pour instaurer l’allaitement maternel, et pour favoriser les liens affectifs entre la mère et son enfant. Et cela quels que soient le milieu social, le poids de naissance, l’âge gestationnel et les conditions cliniques de l’enfant.

Concrètement, la méthode de la mère kangourou se pratique ainsi : dès que possible le parent, en général la mère, place le nouveau-né contre sa poitrine. Il est totalement nu. Ainsi positionnés peau contre peau avec leur parent, en continu et de façon prolongée, les nourrissons peuvent quitter l’hôpital plus rapidement.

Un kangourou qui vient de… Colombie

Si cette méthode est particulièrement utile dans les pays ou les régions privées de services pour prématurés, elle l’est aussi dans les pays riches. En effet, douce et efficace, elle permet d’éviter l’agitation habituellement rencontrée dans les hôpitaux.

A l’origine, la méthode « mère kangourou » a été mise au point par Rey et Martinez, à Bogotá en Colombie. Il s’agissait pour ses inventeurs, de développer une alternative au manque de couveuses destinées aux nourrissons-nés avant terme, et qui avaient surmonté leurs problèmes initiaux. Ils avaient seulement besoin d’être nourris, et de grandir en atmosphère protégée. Près de deux décennies d’expérience et de recherches ont permis de constater que les soins « kangourou » sont bien plus qu’une solution de remplacement pour les soins en couveuse.

Aller plus loin :
– Consultez la brochure de l’OMS.

  • Source : OMS, mai 2012

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