La pollution vise aussi les yeux

17 mars 2016

Facteur aggravant des crises d’asthme et d’affections cardiovasculaires (infarctus…), le taux d’ozone retentit aussi sur les… yeux ! Des médecins coréens confirment le rôle négatif joué par la pollution environnementale dans la survenue du syndrome de l’œil sec.

Démangeaisons, sensations de brûlure ou de corps étrangers… la sécheresse oculaire entraine un impact non négligeable sur la qualité de vie. Son incidence augmente avec l’âge, mais aussi avec la consommation de certains médicaments.

A Incheon en Corée du Sud, des médecins ont travaillé à partir des données d’une vaste enquête nationale sur la nutrition et la santé. Leur étude a porté sur plus de 16 000 de leurs concitoyens. En parallèle, ils ont mesuré la pollution environnementale (taux de particules fines, d’ozone, d’humidité…) à partir de 283 stations dédiées, réparties dans l’ensemble du pays.

Résultat : un taux d’humidité faible associé à un fort pourcentage d’ozone augmenterait le risque de survenue du syndrome de l’œil sec. En revanche, les particules fines, bien connues pour affecter la fonction pulmonaire, seraient sur ce coup-ci, innocentées. « Tous ces constats restent toutefois à confirmer car notre étude a défini des associations et non pas des relations de cause à effet parfaitement établies », concluent les auteurs.

  • Source : JAMA Ophtalmology, 10 mars 2016

  • Ecrit par : David Picot – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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