Le don d’organe face à la crise sanitaire

16 octobre 2020

Malgré le contexte sanitaire, les prélèvements et greffes d’organes perdurent. Pour sensibiliser les Français à cette démarche altruiste qu’est le don d’organe, l’Agence de la biomédecine lance une campagne vidéo poignante.

A compter du 17 octobre, l’Agence de la biomédecine diffusera le spot télévisé « Ensemble ». Ce support donne à voir toutes les étapes de la chaîne du prélèvement jusqu’à la greffe, à travers une histoire prenante. « Un couple est touché par le décès de son fils jeune adulte. Un accident de la circulation qui plonge brusquement ces parents dans le deuil. » Sans emphase ni pathos, cette vidéo met sur le devant de la scène le donneur, les équipes soignantes mais aussi les escortes policières ou les transporteurs. Ce film rappelle également les fondements de la loi du consentement présumé en France. Et précise « les modalités d’expression du refus au don d’organes ». Cliquez sur ce lien pour en savoir plus.

Du 20 octobre au 11 novembre, 3 spots vidéo seront diffusés sur Instagram (sur le compte Dons d’organes et de tissus), Youtube (‘Agence de la biomédecine’) et Facebook (‘Dons d’organes et de tissus’). Au programme des témoignages de patients, d’associations et professionnels de santé.

En chiffre

La greffe d’organe sauve des vies et améliore l’espérance de vie en bonne santé. « En France, près de 68 000 personnes vivent grâce à un organe greffé et plus de 75% des personnes greffées vivent bien avec leur greffon après 10 ans post-greffe », détaille l’Agence de la biomédecine. Sur la seule année 2019, un total de 5 901 organes ont été greffés en France.

Le don d’organes est essentiel, notamment dans ce contexte particulier lié à la pandémie de la Covid-19. « La greffe est un traitement d’exception. C’est pour cette raison que son caractère prioritaire doit être préservé même en période de crise sanitaire », souligne l’Agence de la biomédecine. Ainsi, « une organisation nationale est en place à l’échelle du territoire pour permettre le don d’organes dans le respect des familles et dans les meilleures conditions de sécurité pour la personne malade qui attend un greffon ».

  • Source : Agence de la biomédecine, le 16 octobre 2020

  • Ecrit par : Laura Bourgault – Édité par : Emmanuel Ducreuzet

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