Les groupements de pharmaciens revendiquent leur droit de communiquer

17 juillet 2013

La France compte plus de 22 000 officines. ©Phovoir

Le Collectif des groupements de pharmaciens d’officine (GGPO), auquel appartient le groupe de pharmacies Giphar, vient de remporter une bataille judiciaire dans sa lutte pour son « droit à la communication ».  Le Tribunal correctionnel de Paris a en effet débouté le Conseil national de l’Ordre des Médecins (CNOM) et le Conseil national de l’Ordre des Pharmaciens (CNOP) de leur plainte à l’encontre de Giphar pour exercice illégal de la médecine et publicité trompeuse.

En 2008 et 2009, le groupement Giphar avait mené une campagne de communication pour promouvoir le conseil du pharmacien auprès des patients. Et ceci pour faciliter la prise en charge des petits maux de l’hiver et de l’été. Le CNOM et le CNOP avaient alors déposé une plainte pour exercice illégal de la médecine et publicité trompeuse. « Nous nous réjouissons que le Tribunal correctionnel de Paris n’ait vu ni exercice illégal de la médecine, ni publicité trompeuse dans la campagne menée par Giphar et ait relaxé ce groupement », indique Pascal Louis, président du GGPO.

Pour ce dernier, « l’ordre des médecins, très protectionniste dans cette affaire, a davantage pensé à la préservation de son pré carré qu’à la coopération entre professionnels de santé. Il est vraiment dommage que l’Ordre des pharmaciens se soit associé à cette procédure ».

Le GGPO entend mener des campagnes de communication, tout en respectant les règles déontologiques. « La pharmacie d’officine doit dès maintenant faire connaître son savoir-faire par l’intermédiaire de ses groupements ou de ses enseignes. Le droit à la communication des groupements doit voir le jour de manière urgente », conclut Pascal Louis.

Ecrit par : Emmanuel Ducreuzet – Edité par : Dominique Salomon

  • Source : Collectif des Groupements de pharmaciens, 15 juillet 2013

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