Sommeil : moins de 7h par nuit pour les actifs…

28 mars 2014

Pour sa 14ème édition, la Journée du Sommeil prend la direction de la somnolence au volant. Exténué dès le petit matin, un salarié sur dix aurait déjà rejoint les bras de Morphée en conduisant. Sans surprise, le risque d’accident augmente de façon exponentielle, faute de vigilance… Sans compter que l’impact du manque de sommeil sur la santé physique et mentale se fait aussi sentir au travail.

« En semaine, les actifs français dorment en moyenne 6h55 par nuit », rapportent les auteurs de la dernière enquête INSV-MGEN conduite à l’occasion de la Journée du Sommeil. Suffisant ? A première vue non ! En  manque chronique de sommeil, 9 salariés sur 100 avouent s’être assoupis au moins une fois en voiture sur la route du travail courant 2013, entraînant dans trois cas sur quatre un accident de la route.

Ménagez-vous !

« Si l’on s’endort au volant plus facilement le matin, entre 6h et 12h, et sur de grands axes autoroutiers, personne n’est épargné, pas même celles et ceux qui font des petits trajets ou qui empruntent des routes très familières », insiste le Dr Joëlle Adrien, présidente du conseil scientifique de l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance (INSV).

Au-delà de la fatigue au volant, les retentissements affectent aussi la vie quotidienne. Au total, 36% des Français passent moins de 6 heures la tête sur l’oreiller, « bien en deçà du temps de sommeil recommandé pour éviter des troubles de santé », explique le Pr Damien Léger, président de l’INSV. « L’insomnie empoisonne les nuits d’1 actif sur 5 », rappelle-t-il. Forte irritabilité, difficultés de concentration, manque de vigilance : si l’organisme sait prendre sur lui pour se ressourcer et s’accomplir au travail, « 21% des actifs souffrants d’insomnie sont somnolents en cours de journée ».

  • Source : Institut National du Sommeil et de la Vigilance, mars 2014

  • Ecrit par : Laura Bourgault - Edité par : David Picot

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