Et pourquoi pas des fesses new look ?
05 mai 2010
Au même titre que le décolleté de Monica Bellucci il n’y a pas si longtemps, les galbes fessiers de Jennifer Lopez ou de Beyoncé font les choux gras de la presse people. Or comme pour les seins, les possibilités de remodelage postérieur sont… pratiquement infinies.
Encore réservés à la chirurgie réparatrice il y a quelques années – en cas de maladie ou d’accident par exemple – les implants fessiers se « démocratisent » au même titre que les prothèses mammaires. Mais les femmes ne sont pas seules à vouloir de belles fesses. Les hommes apparemment, s’y mettent également.
Un derrière rebondi, une chute de reins harmonieuse ou tout simplement la volonté de se sentir bien dans ses (sous) vêtements, la beauté de l’arrière-train n’est pas un sujet que l’on puisse négliger. Intervention fréquente en Amérique du sud, les implants fessiers tendent à devenir plus fréquents en France. Dans certains milieux, ils relèvent quasiment du phénomène de mode.
Un cheminement vers la parité. Cela pourtant, n’a rien d’une coquetterie exclusivement féminine. « Les demandes émanant de représentants du sexe masculin augmentent de façon étonnante » explique ainsi le Dr Richard Abs, chirurgien esthétique à Marseille. « Les femmes vous le diront, les fesses sont un vrai critère de séduction. Des culturistes aux hommes peu enclins à faire du sport, beaucoup viennent me voir pour remodeler leur postérieur… »
C’est au moment de la consultation que se fait le choix et la taille des implants, en concertation avec le chirurgien. En moyenne, ces derniers auront un poids de 250g à 350g – par fesse… -, l’opération ne nécessitant qu’une journée – et une nuit – d’hospitalisation. Une incision d’environ 7 cm au niveau du pli inter-fessier suffit pour introduire les deux prothèses en gel de silicone. L’implant s’insère dans le muscle grand fessier.
Qu’en est-il des suites opératoires ? Avant de profiter de ces nouvelles fesses, il faut patienter un mois… sans s’asseoir. Le simple fait d’aller aux toilettes peut donc relever d’un parcours du combattant. La solution – une prise d’appui sur les cuisses, sans jamais toucher la cuvette – présente néanmoins l’avantage de muscler les cuisses…
Le Dr Abs tient à préciser que «comme dans toute intervention chirurgicale, des risques existent. Mais ils sont minimes et les cas de rupture de prothèse sont rares. »
Bien entendu, l’Assurance-maladie ne prendra pas l’intervention en charge. Et une belle paire de fesses bien rebondies exige un portefeuille qui l’est également : entre 4 000 € et 7 000 €…