Le repas en famille, c’est bon pour la santé!

18 décembre 1998

Nutritionnistes et sociologues sont parfaitement d’accord pour reconnaître l’importance des repas dans la préservation de l’équilibre alimentaire et familial. Le commensalisme (voir notre «mot de la semaine »…) est une occasion de partage et de satisfaction mutuelle, sans relation aucune avec le contenu de l’assiette. Le repas pris en commun doit donc être préservé, car il constitue un élément de cohésion familiale. Dans la plupart des familles défavorisées cette pratique a disparu, laissant la place à des habitudes alimentaires déséquilibrées et de faible valeur nutritionnelle.

Il en va ainsi du recours toujours plus fréquent aux plats cuisinés ou aux repas prêts à l’emploi. Les familles qui disposent des revenus les plus faibles sont également celles qui consomment le moins de fruits et de légumes, et où les carences en produits frais et en laitages sont les plus fréquentes. Ce sont également les plus fortes consommatrices de boissons sucrées et d’aliments industrialisés, souvent riches en graisses. Les raisons en sont connues: la pression publicitaire, le manque d’organisation de la vie de famille et la perte du savoir-faire culinaire font que chacun prend son repas rapidement et séparément, souvent à des heures irrégulières. Le retour des repas en commun favorise le rétablissement des relations sociales, contribue au dialogue et à la communication et… favorise une cuisine plus frugale.

  • Source : La promotion en Suisse de la prophylaxie de la grippe chez les personnes courant un risque accru de complications en cas d’affection grippale, IMSP, CMU Case Postale, CH1211 Genève 4, 1998.

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