











D’après l’Enquête permanente sur les accidents de la vie courante pour la période 2004-2005, « plus de deux accidents de sport sur cinq sont survenus lors de la pratique de sports d’équipe, dont 70% rien que pour le football. Les accidents impliquant un ‘véhicule sans moteur’ (vélo, roller, skateboard) ont quant à eux constitué 20% des accidents du sport. »
Chutes, coups, chocs, écrasements, coupures, ces activités sportives sont, pour l’enfant et l’adolescent, des sources de traumatismes violents. « La prévention est donc essentielle » a rappelé le Dr Pierre Lascombes du CHU de Nancy le 5 octobre devant l’Académie nationale de médecine. « Une prévention qui passe autant par l’éducation des jeunes sportifs que par celle de leurs parents ou entraîneurs. » Elle devra en outre se faire par :
– Le port de protections individuelles. Casque, coudières, genouillères… A vélo, à ski, en rollers, donnez l’exemple à votre petit. Expliquez-lui que, loin des considérations esthétiques, ces protections ne seront jamais superflues ;
– Un entraînement efficace et régulier, un échauffement avant la pratique et des étirements après, éviteront à votre petit les crampes, les courbatures ou les claquages ;
– Une meilleure perception des parents et/ou des entraîneurs de l’activité physique. Pour l’enfant en effet, celle ci doit rester avant tout ludique. Le sport n’est pas forcément un combat. N’oubliez pas que le vrai champion sera celui qui réussira à traverser toute sa croissance sans trop se blesser. Donc encouragez-le mais ne le forcez pas.
Source : Académie nationale de médecine ; InVS, consultés le 09 novembre 2010
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