Enfants : manger en famille pour être plus en forme
22 décembre 2017
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Différents travaux ont déjà montré que le fait de manger en famille serait l’un des meilleurs moyens de favoriser une alimentation « santé » et équilibrée. Des chercheurs canadiens ajoutent que les repas familiaux participeraient largement au bon développement (physique et psychologique) des enfants.
Dans nos sociétés modernes, les repas pris en famille autour d’une table ne sont plus systématiques. Certains préférant faire déjeuner ou dîner leurs enfants en amont (parfois même devant la télévision). Pourtant, selon des chercheurs de l’Université de Montréal, nos bambins ont tout à gagner à manger avec le reste de la tribu.
Les scientifiques ont ainsi analysé les données concernant des petits suivis depuis l’âge de 5 mois dans le cadre de l’Étude longitudinale du développement des enfants du Québec. A partir de 6 ans, leurs parents ont commencé à indiquer si leurs repas se faisaient à table, en famille, ou bien seul devant la télévision… Enfin, lorsque l’enfant a atteint son dixième anniversaire, parents, enfants et enseignants ont délivré des informations sur les habitudes de vie de ces jeunes.
Plus en forme, moins agressifs
Résultat, ceux qui prenaient leurs repas en famille à 6 ans étaient en meilleure forme générale, avaient davantage d’interactions sociales et consommaient moins de boissons sucrées 4 ans plus tard. Ils étaient par ailleurs moins agressifs que certains de leurs camarades.
Pour les auteurs, « la présence des parents pendant les repas fournit probablement aux jeunes enfants une interaction sociale de première main. Ils peuvent ainsi discuter des préoccupations quotidiennes… Nos résultats suggèrent que les repas familiaux ne sont pas seulement des marqueurs de qualité de l’environnement familial, mais aussi des pistes pour améliorer le bien-être des enfants. »
Ainsi préconisent-ils que « les repas familiaux ne soient pas négligés dans les campagnes de santé publique visant à optimiser le développement de l’enfant ».
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Source : Université de Montréal, 14 décembre 2017
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Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Dominique Salomon