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« Cela peut aller jusqu’à l’évitement de la relation sexuelle voire de la rencontre de tout potentiel partenaire », analyse Emma Puech-Hélin, sexologue et pharmacienne (Paris), pour illustrer les conséquences de l’anxiété sexuelle. Laquelle se caractérise par « toutes les pensées parasites et automatiques qui vont traverser une personne, avant, pendant et après un moment de sexualité ou d’intimité », décrit la spécialiste. Des pensées qui « vont donc altérer l’expérience, voire empêcher d’aller vers la sexualité ».
Ces « appréhensions » comme Emma Puech-Hélin les nomme aussi, peuvent être associées :
Autant d’éléments susceptibles de « créer un contexte d’anticipation négatif » et même un véritable « cercle vicieux » susceptible de créer toujours plus d’appréhension : « l’on sera ainsi plus dans l’analyse et moins dans les sensations », décrit Emma Puech-Hélin.
Fort heureusement, il est possible d’inverser ce cercle vicieux… A condition « de ne pas mettre ça sous le tapis en se disant que ça va passer tout seul », renchérit-elle. Non ! Et pour cela, elle pointe un premier axe de travail en consultation, avec l’enjeu :
Sans oublier que le fait de communiquer ses appréhensions à son ou sa partenaire apparaît généralement bénéfique. Ceci afin de faire baisser le niveau d’anxiété, d’augmenter celui de la confiance en soi et de remettre le cycle des pensées sous des auspices positives.

Source : Interview d’Emma Puech-Hélin

Ecrit par : David Picot - Edité par Hélène Joubert
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