











Selon le Dr Eric Larose de l’Université Laval (Québec), « le manque de forme physique peut avoir un impact direct sur la façon dont le cœur s’organise pour surmonter le stress du marathon. Faute d’une préparation adéquate en effet, la course peut endommager le muscle cardiaque. La blessure sera certes réversible mais cela prendra du temps. Jusqu’à trois mois pourront être nécessaires à une récupération complète. »
Les auteurs ont soumis des coureurs amateurs, tous en bonne santé, à une évaluation complète entre 6 et 8 semaines avant un marathon, puis immédiatement après l’épreuve. Ils ont subi des tests d’effort, une analyse de différents paramètres sanguins et une IRM cardiaque. Résultat : les marathoniens les moins bien préparés ont présenté des capacités physiques inférieures. Pire, ils ont été déshydratés plus précocement et leur cœur a révélé davantage de lésions, particulièrement au niveau du ventricule gauche. « Cela signifie qu’à moins de faire subir à chaque personne une IRM, nous devons nous fier au seul test d’effort, qui peut indiquer avec précision aux coureurs leur degré de préparation physique».
Eric Larose rappelle ainsi que « l’activité physique est excellente pour le cœur, mais (elle ne doit pas être pratiquée) n’importe comment. Nos cœurs ne sont pas égaux devant l’effort. Avant de vous lancer dans un marathon, mieux vaut en parler à votre médecin. Rien ne remplace la visite médicale. »
Source : Canadian Cardiovascular Congress, Montréal, 25 octobre 2010
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