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L’exposition prolongée aux fines particules véhiculées par la pollution atmosphérique constitue un facteur de risque éminent de cancer du poumon. Et donc une cause directe de mortalité.
Le Dr Arden Pope, de la Young University à Brigham aux Etats-Unis, a cherché à mieux connaître la relation qui s’établit, sur le long terme, entre l’exposition aux fines particules et la mortalité.
Son équipe s’est appuyée sur une étude lancée en 1982. Celle-ci recensait les causes de mortalité et les facteurs de risque de près de 500 000 Américains. Ces données ont été combinées à celles obtenues sur la pollution de l’air dans plusieurs zones urbaines des Etats Unis.
La définition ici retenue pour les fines particules est l’existence d’un diamètre inférieur à 10 microns. Selon Pope, « chaque élévation de 10 µg/m3 de la pollution de l’air était approximativement associée à une augmentation de 4%, 6% et 8% de la mortalité totale, de la mortalité cardio-pulmonaire et de la mortalité par cancer du poumon ».
Cette étude apporte la première preuve – et la plus manifeste jamais obtenue – que la pollution joue un rôle appréciable dans l’apparition de cancer du poumon. Elle constituerait même un facteur de risque important de mortalité cardio-pulmonaire.
Source : The American Medical Association, 5 mars 2002
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