Quand le gui, le houx et autres baies se fanent, attention aux enfants !

03 janvier 2003

Colorées des baies rouges du houx, les couronnes de l’avent ont égayé nos fêtes. Chargées de symboles, les embrassades sous le gui et devant la cheminée nous ont accompagné dans la nouvelle année… Mais aujourd’hui, gare aux petites baies par terre !
Desséchées, elles risquent de se détacher. Or chaque année, des intoxications avec vomissements, diarrhées, somnolence et parfois convulsions sont provoquées par leur ingestion. Il semble par ailleurs que les variétés horticoles de houx, dont le feuillage est souvent panaché de jaune, présentent le même danger.

Quant au gui, ses baies blanches sont elles aussi dangereuses. Des cas mortels d’intoxication ont été signalés, celle-ci se manifestant par des vomissements et des diarrhées sanglantes. Une sensation de soif intense et des signes d’hypotension – pouvant aller jusqu’à la syncope – y sont parfois associés. Comme il vaut mieux prévenir que guérir, pour ne pas gâcher votre fête et surtout prévenir l’accident, surveillez fréquemment le sol à la recherche des graines ou des baies.

Si malgré votre vigilance, votre enfant a avalé l’un de ces fruits, surtout ne prenez pas d’initiative. Contactez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien ou le centre anti-poisons. Si vous n’avez pas le numéro à portée de main, faites le 15 ! Donnez le maximum de renseignements : la nature de la plante si vous la connaissez ou sinon, des détails aussi précis que possible; la quantité absorbée et le délai écoulé depuis l’ingestion. Suivez ensuite les instructions qui vous seront données, et conservez les débris végétaux pour confirmation de l’identification.

  • Source : The Lancet, Vol. 360, Le Quotidien du Médecin n°7232

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