Quand le travail pèse sur le cœur des femmes

23 février 2016

Chez les femmes souffrant d’hypertension artérielle, le fait d’exercer un métier physiquement usant les expose à un risque très élevé de cardiopathie ischémique. C’est en tout cas la conclusion d’une équipe danoise qui s’est intéressée aux infirmières.

Le Pr Karen Allesoe de l’Université du Danemark a travaillé à partir d’une cohorte intégrant 12 093 femmes infirmières, suivies pendant 15 ans. Toutes ont renseigné leur niveau d’activité physique en lien avec leur emploi et leur tension artérielle.

Les femmes ont été suivies pendant quinze ans. Au total pendant toute la durée de l’étude, 580 infirmières ont développé une cardiopathie ischémique. Selon l’auteur, les femmes physiquement très actives au travail et atteintes d’hypertension artérielle présentaient un risque multiplié par trois de souffrir de cette maladie cardiovasculaire.

« Nous avons besoin de davantage d’informations sur les aspects liés à la pénibilité du travail. Pour le moment, il est impossible d’établir des recommandations précises sur le nombre d’heures de travail à partir duquel le risque serait moindre », conclut le Pr Allesoe.

  • Source : European Journal of Preventive Cardiology, 14 février 2016

  • Ecrit par : Emmanuel Ducreuzet – Edité par : Dominique Salomon

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