











Leur sécurité est loin dêtre établie. La revue Radiation Research souligne que la relation de cause à effet entre l’exposition aux radiofréquences et l’apparition de cancers repose sur des preuves ténues. Les auteurs dun important article 17 pages! – les qualifient même de ‘faibles à inexistantes’, c’est tout dire.
« La majorité des études épidémiologiques réalisées (dans ce domaine) sont déficientes » à des degrés divers. Notamment en ce qui concerne les méthodes de mesure aux expositions. Ils reconnaissent également qu’il « n’est jamais possible de répondre par la négative à la question de savoir si les rayonnements engendrés par ces téléphones peuvent provoquer des cancers. » La détermination des risques en santé publique n’est pas une science exacte. C’est même pour cela que le principe de précaution a été inventé!
L’OMS, pour sa part, a émis des recommandations strictes. Comme par exemple de réduire autant que possible la durée des communications pour minimiser les risques de rayonnement direct! Elle a aussi lancé un programme pluriannuel pour l’évaluation de ces risques. Et dans l’attente des résultats – d’ici 3 à 4 ans – elle demande que les autorités locales et nationales agissent avec prudence. Par exemple en évitant d’implanter des relais « à proximité de jardins d’enfants, d’écoles ou de terrains de jeux ».
Source : Eurosurveillance Vol. 3, N°1, Janvier 1998
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