











Le tendon d’Achille joue un rôle essentiel, car il relie le muscle du mollet – ou triceps – au calcanéum qui est l’os du talon. Comme tous les tendons, celui-ci est formé de fibres de collagène. Relativement flexible, peu élastique (contrairement aux muscles), il est très résistant. Il est en effet capable de supporter une charge de… 400 kilos. Grâce au tendon d’Achille nous pouvons marcher sur la pointe des pieds en opérant une « flexion plantaire » de la cheville. Mais il transmet aussi au squelette les forces produites par le muscle, servant ainsi à la marche et à la course.
Aïe, mon tendon!
Le tendon d’Achille, principalement à cause du surmenage lors d’activités sportives, peut être sujet à une inflammation: la tendinite. L’essentiel du traitement procède d’un repos absolu, et des anti-inflammatoires appliqués localement, calmeront les douleurs. En cas d’échec, le médecin pourra également recourir à des infiltrations anti-inflammatoires.
Suite à un effort violent, et si le tendon est déjà fragilisé, le risque principal est d’être victime d’une rupture pure et simple du tendon d’Achille. Lors de cet accident extrêmement douloureux, le tissu tendineux se déchire brutalement. Une immobilisation totale, puis l’arrêt de toute activité sportive pendant plusieurs mois voire une opération chirurgicale pourront être nécessaires.
Pour prévenir ces deux pathologies, utilisez des chaussures de sport bien adaptées à l’activité pratiquée, pensez à bien vous échauffer avant l’effort, à vous hydrater correctement, et ne forcez pas si vous ressentez une douleur. En cas de doute, n’hésitez pas à consulter votre généraliste ou un médecin du sport.
Pour aller plus loin, consultez la fiche de Nantes Médecine physique et Réadaptation.
Source : Larousse médical, octobre 2010
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