











Connues pour leurs effets bénéfiques dans la prévention des infarctus du myocarde, ces substances pourraient également réduire le risque daccident vasculaire cérébral (AVC). Cest du moins la conclusion dune étude réalisée durant 6 ans auprès de plus de 9 000 patients.
Ces derniers avaient été sélectionnés selon plusieurs critères. Agés de 62 ans en moyenne, ils avaient été victimes dun infarctus du myocarde ou souffraient dune angine de poitrine. Enfin, tous présentaient un taux élevé de cholestérol sanguin. Tous ces patients ont été traités, soit par pravastatine à raison de 40 mg par jour soit par placebo. Le risque dAVC a été réduit de 18% chez les malades traités par le médicament actif, cette amélioration étant toutefois limitée aux cas daccidents vasculaires de type ischémique, cest à dire provoqués par la formation dun caillot sanguin.
Le nombre des AVC de type hémorragique, essentiellement liés à une hypertension artérielle (HTA), à lalcoolisme ou à dautres troubles de la coagulation sanguine est demeuré identique dans les 2 groupes. Les auteurs estiment quen 6 années de traitement, ce médicament a permis de prévenir 8 attaques par millier de malades, soit en loccurrence un total de 72 attaques évitées. Ils appellent pourtant à de nouvelles études pour confirmer ces premiers résultats, quils considèrent comme « à la limite de la validité statistique ». Ce médicament a permis de prévenir 8 attaques par millier de malades.
Source : British Medical Journal, 4 décembre 1998.
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