Au secours, les pollens sont bien là

Eh oui, ça y est. Les pollens qui marquent la reprise de la reproduction végétale. C’est bien joli mais c’est aussi la saison de la rhinite allergique. Vous savez bien, le rhume des foins!

Nez bouché, écoulement clair et abondant, éternuements, démangeaisons et pour couronner le tout bien souvent, une conjonctivite qui fait larmoyer. Vous n’êtes pas pris au dépourvu certes. Le phénomène se répète chaque année.

D’où l’appellation de la rhinite saisonnière d’ailleurs. A son origine souvent, un terrain allergique. Et cette rhinite peut également se compliquer d’asthme. Le vrai piège, c’est de ne pas la prendre assez au sérieux. Et de tomber dans le travers de l’automédication.

N’oubliez pas que certaines rhinites peuvent être provoquées… par l’abus de médicaments pour déboucher le nez. Les décongestionnants sont prescrits par un médecin et pour une durée limitée, parce qu’ils peuvent provoquer une atrophie irréversible des muqueuses. Ils ne doivent donc pas être réutilisés ni renouvelés sans avis médical. Il n’y a pas de doute, leur délivrance en pharmacie devrait être plus strictement appliquée. Il en va de même pour les anti-allergiques. Car le traitement de l’allergie ne s’improvise pas. Il doit être puissant et prolongé. Il doit aussi être prescrit et surveillé par le médecin, qui va s’appuyer sur un médicament à l’efficacité garantie par sa prise en charge au titre de l’assurance maladie.

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  Source : Hepatology, Vol.41, Issue 5 - Clinical Investigation, 2 mai 2005