AVC : pour une prévention efficace, connaissez vos risques

30 juin 2003

Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) font 150 000 victimes chaque année en France. Seul un malade sur quatre récupérera totalement, tandis qu’un sur quatre en mourra. Parmi les survivants, la moitié gardera des séquelles graves.

Il est certes possible de guérir d’un AVC ou du moins, d’en limiter les séquelles. Cela suppose néanmoins une prise en charge rapide, en urgence, dans une unité de soins intensifs neuro-vasculaires. Chaque minute perdue, c’est un peu de tissu cérébral en moins.

Malheureusement dans ce domaine, la France est très en retard. Aujourd’hui, il existe seulement une quinzaine de ces unités sur tout le territoire, contre 80 en Allemagne. Ainsi demain, si l’un de vos proches est victime d’un AVC, le temps qu’il soit pris en charge les lésions risquent d’être déjà trop étendues et irréversibles…

Mieux vaut prévenir que guérir dit-on. C’est encore plus vrai quand il s’agit de l’AVC. Alors gardez bien à l’esprit que si vous êtes diabétique, si vous fumez, mais surtout si vous êtes hypertendu, l’AVC vous menace particulièrement !

Alors connaissez vos risques et prenez les devants : contrôlez votre diabète, arrêtez le tabac et surtout traitez votre hypertension correctement et durablement. La prise en charge du diabète et de l’hypertension artérielle notamment, permet aujourd’hui de réduire considérablement les risques d’AVC. Le choix du médicament contre la tension est aujourd’hui vital pour protéger efficacement votre cerveau. Ne passez pas à côté des progrès de la médecine. Maintenant pensez prévention. Pourquoi courir des risques… l’AVC n’est pas une fatalité.

  • Source : British Medical Journal, Vol. 326, 7 juin 2003

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