











Les bègues sont pratiquement 600 000 en France. Soit pratiquement une personne sur 100, avec des handicaps de niveaux très divers. Sur http://www.begaiement.org, l’Association Parole-Bégaiement (APB) rassemble toutes les connaissances sur le sujet. Ce cyber rendez-vous connaît un succès grandissant, et en 4 ans le nombre de pages lues est passé d’à peine une centaine par mois à plus de 3 000 en 2001.
Outre ce site, l’association propose des dossiers d’informations, des renseignements sur les divers moyens de prise en charge du bégaiement, le tout sur simple demande. Un recours appréciable, car la prise en charge de la maladie – car cela en est une – n’est pas toujours convenablement assurée. Surtout dans ses formes légères, dont le caractère invalidant est souvent mal pris en compte.
Pourtant, s’il est dépisté à 5 ans et orienté vers une prise en charge orthophonique professionnelle, un enfant bègue a pratiquement 100% de chances de parvenir à l’âge adulte… totalement guéri. En revanche, les risques de voir son bégaiement persister toute la vie s’élèvent à 25% s’il n’est pas pris en charge…
Les connaissances sur l’origine de cette maladie longtemps assimilée à des troubles émotionnels, évolue et se précise. Récemment, une équipe de la Nouvelle-Orléans a démontré que certains bégaiements pourraient trouver leur origine dans des modifications anatomiques des structures cérébrales. Pour en savoir davantage, adressez-vous à Association Parole-Bégaiement, INSERM, Hôpital de la Salpetrière, au 01 46 65 36 39.
Source : Human Reproduction, 27 juillet 2001
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