











Accueil » Médecine » Cancers » Biphosphonates et anticancéreux : risques d’ostéonécrose de la mâchoire
Ces lésions de la muqueuse au niveau de la région maxillo-faciale, mettent à nu l’os nécrosé. Leur prise en charge repose sur une antibiothérapie et des bains de bouche antiseptiques. Quant à la poursuite éventuelle du traitement par biphosphonates, « elle doit être décidée au cas par cas par le médecin prescripteur », précise l’AFSSaPS.
L’agence recommande un examen bucco-dentaire et la mise en œuvre de soins dentaires appropriés – éventuellement préventifs – avant l’instauration d’un traitement par Avastin® ou Sutent®. Le Résumé des Caractéristiques (RCP) de ces produits a été modifié, et prend désormais en compte le risque d’ostéonécrose de la mâchoire. Précisons que leur rapport bénéfice/risque n’est pas remis en cause pour autant. « Enfin chez les patients qui reçoivent ou qui ont précédemment reçu des biphosphonates par voie intraveineuse, les interventions dentaires invasives doivent être évitées autant que possible ».
Le sunitinib est indiqué chez l’adulte, dans le traitement des tumeurs stromales gastro-intestinales (GIST), des cancers du rein avancés/métastatiques et des tumeurs neuroendocrines du pancréas. Quant au bevacizumab, il est administré aux patients souffrant d’un cancer métastatique du colon, du rectum, du sein, du poumon et du rein.
Source : AFSSaPS, 28 janvier 2011
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