











« Dans leurs messages publicitaires et leur pratique, les professionnels concernés n’hésitent pas à s’opposer (…) aux avis scientifiques destinés à informer le public », s’insurge l’Académie nationale de Médecine. Elle déplore aussi que la réglementation actuelle « laisse croire que cette activité est anodine alors que, pour les médecins, elle reste toujours hautement agressive ».
Regrettant que l’exposition aux ultraviolets artificiels ne soit toujours pas interdite et qu’aucune taxe spéciale ne soit instaurée à titre de dissuasion, l’Académie déconseille formellement de telles irradiations. Elle rappelle aussi, que celles-ci sont frappées d’une « totale interdiction aux mineurs ». Pour ses membres, il est indispensable que les utilisateurs soient correctement informés des risques auxquels ils s’exposent. « La nocivité des irradiations auxquelles se surajoutera celle des expositions solaires ultérieures, et qui se manifestera plusieurs années après les expositions par un vieillissement de la peau et surtout par l’apparition de cancers cutanés, doit obligatoirement être portée à la connaissance des usagers éventuels ».
Source : Académie nationale de Médecine, juin 2010
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