Cancer de l’endomètre : plus de 5 000 cas par an

03 novembre 2010

Plus fréquent que le cancer du col de l’utérus, le cancer de l’endomètre (c’est-à-dire de l’utérus lui-même) survient le plus souvent après la ménopause. Selon la Ligue contre le Cancer, « on peut espérer guérir 70% à 80% des tumeurs du corps utérin ». Il est donc important d’en connaître les signes d’alerte, afin de mettre en œuvre un traitement rapide.

Alors que le cancer du col de l’utérus affecte 3 300 nouvelles malades chaque année en France, plus de 5 000 nouveaux cas de cancers de l’endomètre sont diagnostiqués dans le même temps. Obésité, diabète, hypertension artérielle mais aussi la prise d’estrogènes sont des facteurs de risque reconnus. Ce type de cancer peut également être favorisé par le tamoxifene, prescrit dans le traitement de certains cancers du sein. « Le signe essentiel du cancer du corps utérin est un saignement se manifestant après la ménopause ou en dehors de la période des règles », précise la Ligue. En effet plus de 90% des patientes vont présenter des saignements anormaux. C’est donc là, un signe d’appel qui ne doit pas être ignoré.

Le diagnostic repose sur une biopsie. Le traitement le plus courant est l’ablation de l’utérus et des ovaires (ce que l’on appelle une hystérectomie totale) ainsi que des ganglions pelviens (lymphadénectomie). Cette intervention est souvent pratiquée par les voies naturelles, et ne laisse donc pas de cicatrice importante. En fonction de la taille de la tumeur, une radiothérapie post-opératoire pourra être proposée.

Pour aller plus loin, téléchargez le guide des cancers de l’appareil génital édité par la Ligue contre le Cancer.

  • Source : Ligue nationale contre le cancer - Le Manuel Merck – quatrième Edition

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