











En effet tout se passe pendant le temps chirurgical : celui durant lequel l’équipe procède à la tumorectomie, ou ablation de la tumeur. A l’extrêmité du bras mobile de l’Intrabeam, l’équipe de radiothérapie insère une sphère correspondant à la taille de la tumeur qui vient d’être retirée. Placé dans le lit tumoral, l’appareil irradie pendant 20 à 40 minutes, la zone exacte située autour de la sphère. Résultat : une observance parfaite du traitement et un moindre risque de récidive, grâce à la plus grande précision de l’irradiation.
La qualité de vie des patientes s’en trouve considérablement améliorée. Celles qui bénéficieront de cette méthode n’auront pas à se rendre ensuite, à la trentaine de séances de radiothérapie. Des séances épuisantes… et coûteuses. « Le coût des déplacements est élevé car les patientes viennent souvent de loin », souligne en effet le Dr Magali Leblanc-Onfroy, chef du service de radiothérapie du centre René Gauducheau. « Et elles sont également très fatiguées ».
C’est une première en France. Notre pays intègre enfin l’étude TARGIT, menée depuis 2000 par 28 centres anticancéreux de 9 pays. Dans une prochaine étape, ce travail sera élargi à des femmes plus jeunes, présentant d’autres types de tumeurs. Rappelons qu’avec 50 000 nouveaux cas chaque année en France, le cancer du sein est le plus fréquent des cancers de la femme.
Source : Conférence de presse du Centre de lutte contre le cancer – Nantes Atlantique - René Gauducheau, Nantes, 3 septembre 2010
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