











Une conclusion qui pourrait bien ne pas en être une, tellement les nuances sémantiques et les pincettes employées par les auteurs sont nombreuses.
Treize pays, autant d’études nationales avec à ce jour… aucune certitude sur la dangerosité du portable. Certes, « la mise en commun des données scandinaves et d’une partie (de celles) du Royaume-Uni a permis de dégager un risque de gliome (tumeur cérébrale n.d.l.r.) significativement accru » a précisé le Centre international de recherche sur le cancer de Lyon (CIRC), coordonnateur d’Interphone avec l’OMS. Un risque à mettre « en relation avec l’utilisation de téléphones portable du côté de la tête où la tumeur s’est développée pour une période de 10 ans ou plus ».
Mais immédiatement, les auteurs introduisent le doute en soulignant que « ces résultats pourraient représenter soit un rapport de cause à effet, soit un artéfact qui serait lié à la différence de rappel entre les cas et les témoins »… En d’autres termes, à un biais méthodologique. Il semblerait donc que le débat sur la dangerosité des téléphones portables soit encore loin d’être tranché. Précisons toutefois qu’il ne s’agit là que de conclusions intermédiaires. La version finale de l’étude Interphone ne devrait pas être publiée avant 2009. Nous y reviendrons.
Source : Centre international de Recherche sur le Cancer de Lyon (CIRC), 8 octobre 2008
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