











Nicolae Ghinea et son équipe (Unité INSERM 955, Institut Mondor de recherche biomédicale), ont étudié des biopsies prélevées après chirurgie chez 1 336 patients atteints de cancers. La présence du récepteur FSH a été contrôlée dans des tumeurs allant d’un stade très précoce à des stades plus tardifs, et cela pour onze types de cancers différents : prostate, sein, colon, pancréas, vessie, rein, poumon, foie, estomac, testicules, ovaires… « Ces résultats démontrent la présence de ce récepteur dans la totalité des échantillons, quels que soient le type et le stade de la tumeur », explique l’INSERM dans un communiqué. A contrario, ce fameux récepteur était totalement absent de l’ensemble des autres tissus normaux de l’organisme.
Par ailleurs, des expériences de détection par imagerie ont d’ores et déjà été menées avec succès chez la souris. Pour les chercheurs, « il est probable que le récepteur FSH puisse être une cible générale pour des médicaments anticancéreux, mais également pour des agents capables de détruire ou de bloquer les vaisseaux sanguins des tumeurs ».
Source : INSERM, The New England Journal of Medicine, 20 octobre 2010
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