Accueil » Santé Publique » Consultations : comprendre la hausse des tarifs

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A compter du 1er novembre, certaines consultations médicales dites complexes ou très complexes verront leurs tarifs augmenter. Mais quels actes sont concernés ? Et quelle conséquence pour le portefeuille des patients ?
Le 12 septembre dernier, l’Union nationale des caisses d’Assurance-maladie informait par décret au Journal officiel de la hausse de deux tarifs de consultations médicales. En vigueur dès le 1er novembre, ces mesures fixent le prix à :
Les mutuelles indispensables pour ne pas payer
« Ces tarifs sont destinés à prendre en compte la complexité de certaines situations médicales et à valoriser le temps plus important que les médecins doivent y consacrer », précise l’Assurance-maladie. Réservée aux médecins généralistes ou spécialistes selon les motifs de consultation, cette hausse des tarifs est « sans incidence pour les patients disposant d’une mutuelle ». Le remboursement à hauteur de 70% par l’Assurance-maladie et les 30% pris en charge par la couverture complémentaire restent en vigueur.
Dans le cas d’affections de longue durée (ALD), ces consultations sont remboursées à 100% par la Sécurité sociale. Et ces dernières « bénéficient de la dispense d’avance de frais dans le cadre du tiers payant » mis en place pour ces patients depuis le 1er juillet 2016. Enfin, des consultations prioritaires en termes de santé publique feront elles aussi l’objet d’un remboursement intégral : « les trois examens obligatoires du nourrisson » et « la première consultation de contraception ou de prévention des maladies sexuellement transmissibles chez les jeunes filles de 15 à 18 ans ».
A noter : l’Assurance-maladie estime le coût de nouvelles consultations à 37 millions d’euros.

Source : Assurance-maladie, le 19 septembre 2017

Ecrit par : Laura Bourgault - Edité par : Vincent Roche
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