Consultations : comprendre la hausse des tarifs

20 septembre 2017

A compter du 1er novembre, certaines consultations médicales dites complexes ou très complexes verront leurs tarifs augmenter. Mais quels actes sont concernés ? Et quelle conséquence pour le portefeuille des patients ?

Le 12 septembre dernier, l’Union nationale des caisses d’Assurance-maladie informait par décret au Journal officiel de  la hausse de deux tarifs de consultations médicales. En vigueur dès le 1er novembre, ces mesures fixent le prix à :

  • 46 euros pour les visites médicales dites complexes : entre autres motifs, « un diabète gestationnel, une scoliose grave, une sclérose en plaques, une maladie de Parkinson, une épilepsie, la 1ère consultation pour une tuberculose ». Ces consultations concernent également « la prise en charge d’une pathologie oculaire grave, d’une fibrose pulmonaire, les trois examens obligatoires du nourrisson du 8ème jour, du 9ème mois ou des 2 ans, la première consultation de contraception ou de prévention des maladies sexuellement transmissibles chez les jeunes filles de 15 à 18 ans ». La liste exhaustive est disponible en cliquant ici ;
  • 60 euros pour les diagnostics très complexes : par exemple, « la consultation d’information d’un patient et de la définition de son traitement face à un cancer ou une maladie neurologique ou neurodégénérative, face au VIH ». Mais aussi la « consultation initiale d’information des parents (…) en cas de malformation congénitale d’un nouveau-né ou du suivi d’un grand prématuré » et la « consultation de synthèse pour un patient présentant une insuffisance rénale chronique ». Le détail complet est à lire en cliquant ici.

Les mutuelles indispensables pour ne pas payer 

« Ces tarifs sont destinés à prendre en compte la complexité de certaines situations médicales et à valoriser le temps plus important que les médecins doivent y consacrer », précise l’Assurance-maladie. Réservée aux médecins généralistes ou spécialistes selon les motifs de consultation, cette hausse des tarifs est «  sans incidence pour les patients disposant d’une mutuelle ».  Le remboursement à hauteur de 70%  par l’Assurance-maladie et les 30% pris en charge par la couverture complémentaire restent en vigueur.

Dans le cas d’affections de longue durée (ALD), ces consultations sont remboursées à 100% par la Sécurité sociale. Et ces dernières « bénéficient de la dispense d’avance de frais dans le cadre du tiers payant » mis en place pour ces patients depuis le 1er juillet 2016. Enfin, des consultations prioritaires en termes de santé publique feront elles aussi l’objet d’un remboursement intégral : « les trois examens obligatoires du nourrisson » et « la première consultation de contraception ou de prévention des maladies sexuellement transmissibles chez les jeunes filles de 15 à 18 ans ».

A noter : l’Assurance-maladie estime le coût de nouvelles consultations à 37 millions d’euros.

  • Source : Assurance-maladie, le 19 septembre 2017

  • Ecrit par : Laura Bourgault - Edité par : Vincent Roche

Destination Santé
Résumé de la politique de confidentialité

Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous offrir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre quelles sections du site Web vous trouvez les plus intéressantes et utiles.

Plus d'informations sur notre politique de cookies sur nos CGU.

Aller à la barre d’outils