Contre les varices, la radiofréquence s’émancipe

25 avril 2016

Dans la prise en charge des varices, la technique reposant sur la radiofréquence présente de nombreux avantages par rapport à la chirurgie classique. L’intervention percutanée sous anesthésie locale est un acte mini-invasif, rapide et léger qui ne dure que 45 minutes.

La radiofréquence en ambulatoire s’installe partout en France et notamment au CHU de Dijon. Depuis février 2016, la dizaine de patients qui a bénéficié de cette innovation a pu marcher et regagner son domicile dans la journée. Aujourd’hui pratiqué en routine, ce traitement a été développé dans le cadre du futur centre régional de référence des pathologies de la veine. Ce dernier devrait très prochainement ouvrir ses portes au CHU de Dijon.

Une intervention plus douce…

La radiofréquence consiste à brûler et à rétracter la veine malade en diffusant une température par radiofréquence à 120°C. L’acte se déroule sous anesthésie locale. Une reprise immédiate de la marche est constatée chez les patients, sans complication, ni douleur.

Rappelons que plus de 25% de la population française souffre de varices des membres inférieurs. Ce trouble extrêmement fréquent se traite habituellement par « éveinage », une intervention chirurgicale traumatique qui consiste à retirer les parties malades des veines. Cette opération impose une anesthésie générale ou une péridurale et un arrachement d’une partie de la veine entraînant souvent plusieurs jours d’arrêt de travail.

Plus légère, moins agressive pour le patient, la radiofréquence s’affirme donc comme la nouvelle technique de référence. Elle est d’ailleurs prise en charge par l’Assurance-maladie depuis décembre 2014.

  • Source : Réseau CHU, avril 2016

  • Ecrit par : Emmanuel Ducreuzet – Edité par : Dominique Salomon

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