Dépister les seniors malnutris…

31 juillet 2001

… pour leur éviter, à moyen terme, une hospitalisation !
L’idée est séduisante mais il y a loin de la coupe aux lèvres. Car les comportements nutritionnels sont encore trop rarement abordés au cours de l’examen médical. Gordon Jensen et ses collègues de la Vanderbilt University de Nashville, au Tennessee, ont étudié 386 sujets des deux sexes, âgés de 65 à 85 ans. Et ils se sont rendu compte, en fait, que l’évaluation précise du risque nutritionnel est chose bien ardue…

Deux méthodes ont été testées. La première reposait sur un interrogatoire pointu : passé médical, interventions chirurgicales, affections chroniques, suivi médical et couverture d’assurances… avec pour objectif de déterminer l’existence d’un risque particulier d’hospitalisation. Une autre approche a privilégié l’étude du statut nutritionnel : variations du poids, habitudes alimentaires, consommation d’alcool, de médicaments, état dentaire…

Dans l’année qui a suivi, 13% des sujets ont dû être hospitalisés au moins une fois. Mais le plus frustrant est que les deux approches se sont finalement avéré aussi… imprécises. La première avait effectivement prévu 20% des hospitalisations, contre 18% pour la seconde.

  • Source : American Journal of Clinical Nutrition, 24 juillet 2001

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