











Accueil » Santé Publique » En Afrique, les femmes au chevet de la santé
En marge de l’Assemblée mondiale de l’OMS, les Entreprises du Médicament (Leem) ont organisé à Genève un débat sur les politiques de santé et l’accès aux soins dans les pays en développement. Un des points soulevés: le rôle déterminant des femmes.
Aujourd’hui dans ces pays, des millions de patients n’ont pas accès à un traitement adéquat. Manque d’infrastructures et de formation du personnel local, médicaments de contrefaçon ou aux prix trop élevés pour les revenus moyens… les raisons de cet état de fait sont nombreuses. Le résultat est bien connu: entre pays pauvres et pays riches, la fracture sanitaire continue de se creuser.
Si au-delà du rôle des gouvernants, l’engagement de l’industrie pharmaceutique est essentiel pour améliorer l’accès aux traitements des plus pauvres, le rôle des femmes dans la Société est pour sa part, vraiment central. Pour le vice-président délégué du Leem, Bernard Lemoine, “la femme doit initier un changement de comportement au sein du foyer familial“. Et par là-même, contribuer à l’élévation du niveau de santé publique dans ces pays. Les femmes sont en cela, des acteurs sociaux majeurs.
Un exemple de mobilisation réussie ? L’association Synergies Africaines, une organisation non gouvernementale (ONG) qui regroupe les épouses de 18 chefs d’Etats africains. Fondée par la Première Dame du Cameroun Chantal Biya – présente à Genève à l’occasion de ce débat -, l’organisation vient en aide notamment, aux malades du SIDA. Et comme le souligne Mme Biya, “la femme africaine doit jouer son rôle et être au chevet de la société. Elle seule peut en effet faire comprendre à sa famille les règles fondamentales d’hygiène et l’importance d’un traitement“… C’est vrai aussi de toutes les femmes, dans toutes les sociétés…
Source : de nos envoyés spéciaux à Genève, 15 mai 2005
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