Et voici l’anneau contraceptif vaginal…
19 octobre 2001
La Food and Drug Administration (FDA) vient d’autoriser la mise sur le marché du premier anneau contraceptif vaginal. Il ne sera – bien évidemment – disponible que sur prescription médicale mais représente une véritable révolution.
Ce contraceptif appelé NuvaRing a été conçu par la société néerlandaise Organon, l’un des spécialistes de la contraception féminine. Flexible, transparent et incolore, il mesure 5,33 cm de diamètre. Et délivre les mêmes hormones contenues par exemple, dans un contraceptif oral. A savoir l’étonogestrel et un oestrogène, l’éthynil-estradiol…
Cet anneau à ” l’efficacité contraceptive maximale ” est posé par la femme elle-même. Il peut demeurer dans le vagin durant les trois premières semaines du cycle, avant d’être ôté pendant la période menstruelle.
Parmi les effets secondaires recensés, la FDA précise que l’anneau peut ” interférer avec la position du diaphragme “. Même s’il peut sembler étrange, à priori, d’essayer l’association des deux techniques… Il peut également entraîner des pertes vaginales, des irritations locales voire, dans quelques cas, des vaginites.
Et comme d’autres contraceptifs oraux, notamment ceux qui sont dits de troisième génération, il peut accroître le risque d’attaque cardiaque et d’accident vasculaire cérébral. Un risque très élevé chez les fumeuses, puisque le tabagisme constitue une contre-indication formelle à la contraception orale…