











La Food and Drug Administration (FDA) américaine relativise les bienfaits d’une consommation régulière de tomates dans la prévention des cancers. Et pour certains, elle souligne même l’absence de bénéfices. De quoi calmer l’ardeur des industriels, (trop ?) prompts à vanter les bénéfices de la tomate !
Surtout quand elle est en boîtes, en tubes, en sauces… Sale temps pour la tomate donc… Ou plus précisément pour le lycopène dont elle est riche. Paré de vertus anti-oxydantes, ce dernier a été maintes fois étudié. Et de nombreux travaux ont démontré son rôle dans la prévention du cancer de la prostate. Mais aussi contre d’autres cancers. D’où la volonté de certains industriels d’apposer des allégations santé sur leurs produits (sauces et compléments alimentaires) à base de tomates. Des allégations qui malheureusement pour eux, doivent recevoir l’aval de la FDA.
Or les résultats d’une méta-analyse menée par cette dernière auraient démontré qu’il existe bien peu de preuves scientifiques d’un moindre risque de cancer parmi les adeptes de la tomate. Il n’existerait même aucune évidence scientifique en ce qui concerne les cancers colorectal, du poumon, du sein, de l’endomètre et du col de l’utérus. Et un niveau de preuve relativement faible pour les cancers de la prostate, du pancréas, des ovaires et de la sphère gastrique. N’oublions pas toutefois de préciser que Solanum lycopersicum recèle des vitamines, mais aussi du fer, du calcium, du magnésium… et qu’elle est un vrai trésor gastronomique !
Source : Journal of the National Cancer Institute, 10 juillet 2007
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