Fractures du fémur : une famille de médicaments en cause

22 avril 2011

Selon l’Agence européenne du Médicament (EMA), le risque de fracture atypique du fémur associé jusque-là à certains biphosphonates relèverait en fait d’un effet de classe. Autrement dit, il concernerait l’ensemble des molécules appartenant à cette famille de médicaments destinés à lutter contre l’ostéoporose. Or s’il s’agit d’un risque rare, il est bel et bien présent.

Le Comité des médicaments à usage humain (CHMP) de l’EMA se veut toutefois rassurant. « Les bénéfices de ces traitements dans la prévention des troubles osseux restent supérieurs (à leurs) risques ».

Malgré tout, ses responsables demandent une modification du Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP) de toute la classe des biphosphonates. Jusqu’à présent, seul l’alendronate était concerné par ce changement.

Si les accidents sont rares, ils sont sérieux. L’EMA insiste donc sur la nécessité d’informer les patients. « Ceux qui sont traités par biphosphonates doivent être prévenus de ce risque. Ils doivent impérativement consulter leur médecin s’ils ressentent une douleur nouvelle ou inhabituelle dans la région de l’aine, de la hanche ou de la cuisse. »

  • Source : EMA, 15 avril 2011

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