











Au 2 janvier, 32 cas confirmés de fièvre d’Ebola ont été rapportés en Afrique centrale. Ils ont fait 23 morts, 17 au Gabon et 6 au Congo. Dix autres cas suspects sont actuellement sous étroite surveillance. Partie du Gabon le 11 décembre, l’épidémie s’est étendue en République du Congo (RDC). Les experts envoyés sur place par l’OMS suivent également 242 personnes – 147 au Gabon et 95 en RDC -, susceptibles d’avoir été en contact avec des porteurs du virus.
La fièvre hémorragique d’Ebola est une maladie virale. Transmise par contact direct avec du sang, des sécrétions, des organes ou le sperme de personnes infectées, elle est mortelle dans 50% à 90% des cas. Les premiers symptômes se traduisent par une fièvre soudaine, des douleurs musculaires et des maux de tête. Ces signes sont suivis de vomissements, de diarrhées, de troubles rénaux puis surviennent des hémorragies, internes et externes.
Aucun traitement ni vaccin spécifique n’est disponible contre la maladie et la période d’incubation peut durer de deux à… vingt et un jours. Ce qui impose un suivi rigoureux et prolongé des contacts.
A travers le monde, plus de 800 personnes ont succombé à la fièvre mortelle depuis que le virus a été identifié, en 1976, dans l’ouest du Soudan et dans une région frontalière de la RDC. La dernière épidémie d’Ebola, survenue l’an passé, a tué 224 Ougandais.
Source : Le Quotidien du Médecin, 14 décembre 2001
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