











Est-il vrai que la société américaine Celera Genomics, célèbre pour être parvenue la première à séquencer le génome d’une mouche, se serait trompé dans les grandes largeurs ?
La mouche en question n’est autre que drosophila melanogaster, dont chacun sait qu’elle est attirée par le vinaigre.
Selon la lettre spécialisée Biotech Info, un bio-informaticien de l’université californienne de Stanford estime que « près de la moitié des 1 049 protéines que coderait ce génome ne correspond pas à celles enregistrées dans une autre banque. Or cette dernière, connue sous le nom de SwissProt, fait référence…
Celera Genomics a-t-elle voulu publier trop vite le résultat de ses recherches ? C’est possible. En tous cas la polémique n’est pas près de s’éteindre. Les tenants du découvreur estiment pour leur part que la majeure partie des « «erreurs » qui leur sont attribuées seraient imputables à des incohérences de SwissProt. La majeure partie mais… pas toutes.
Voilà donc qui laisse le champ libre aux (nombreux) critiques de certaines start-ups dans le domaine de la génomique. Il est également très probable que cette première polémique va s’étendre aux résultats du séquençage du génome humain. Lequel est infiniment plus complexe que celui de la drosophile et… porteur d’enjeux autrement déterminants !
Source : Biotech Info, 23 mai 2001
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