











Les enfants ne consomment pas assez de vitamine D. Une situation problématique, car cette vitamine est indispensable à l’élaboration d’une masse osseuse optimale…
La grande majorité des enfants et adolescents souffrent de déficiences mineures en vitamine D. En 2004, les données du Centre de Recherche pour l’Etude et l’Observation des Conditions de Vie révélaient que 98% des 3 à 5 ans et 97% des 7/10 ans présentaient des apports en vitamine D inférieurs aux recommandations. Or c’est précisément au cours de l’âge scolaire que l’action de cette vitamine est décisive. C’est à cette période de la vie que se constitue le capital osseux.
La vitamine D présente la particularité d’être synthétisée sous la peau, grâce à l’action des rayons ultraviolets. Mais sous nos latitudes, cet apport est limité au printemps et à l’été, ce qui expose l’organisme à des niveaux très bas de vitamine D en hiver. Jusque l’âge de 5 ans, la prévention repose principalement sur la supplémentation médicamenteuse et la consommation d’aliments riches en vitamine D. Une démarche qui a ses limites, car la supplémentation est trop variable et les sources alimentaires de vitamine D (notamment les poissons gras) peu appréciées des enfants.
Seuls certains produits laitiers frais sont enrichis en vitamine D. C’est le cas notamment de Petit Gervais aux fruits, le premier petit suisse à avoir été enrichi en vitamine D. Un projet de recherche européen planche aujourd’hui sur la question, et devrait aboutir à des recommandations européennes sur la supplémentation alimentaire et médicamenteuse en vitamine D. Mais aussi au développement de nouveaux produits enrichis.
Source : Enquête CCAF 2004, (CREDOC)
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